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Lieu de rassemblement des habitants les plus affamés de Sankaku, en plein cœur de Meikyū-dōri (la rue du Labyrinthe), Kabe Uma Men (Mur des nouilles savoureuses) fait partie de ces petits restaurants qui, grâce à la qualité des produits servis à une population désespérée, ont réussi à survivre à la misère et aux dangers omniprésents dans les rues de la ville. À moitié encastré dans un mur, qui a depuis été rénové avec les moyens du bord, on peut y déguster toutes sortes de plats bien connus de la gastronomie nippone, à petit prix, aux côtés d’habitués qui n’ont pas les moyens de se préparer à manger chez eux.

À la fois lieu de repos et de retrouvailles, Kabe Uma Men est aussi pour notre héros un point stratégique pour récolter des informations et décrocher des contrats. Reconnu comme un établissement où règne le respect, chaque fixer (mercenaire en contact avec les personnes d’influence) y trouve ses perles rares et ses larbins, bons à jeter une fois la mission terminée et les dettes réglées.

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Tenu par Tadashi Hori, un fixer depuis longtemps à la retraite, il y règne un ordre inespéré dans tout Sankaku. Cheveux et barbe grisonnants, le tout agrémenté de petites lunettes posées sur un visage marqué par l’âge et les cicatrices, monsieur Hori incarne à la perfection le mercenaire ayant survécu aux tumultes de la ville où il a choisi de finir sa vie. Avec une prothèse encrassée à la place de la jambe et un œil cybernétique relié à son cerveau, il fait office à la fois d’informateur, de cuisinier et de médiateur avec les différentes forces qui opèrent dans son quartier.

Sa vie de truand désormais derrière lui, Tadashi a en quelque sorte élevé notre héros, qui, comme le vieil homme, a passé toute son enfance dans la rue. Tel un père qu’il n’a jamais eu, et sous des airs de mentor endurci – à moins que cela ne soit une forme de rédemption de la part du vieil homme – le cuisinier est devenu son indic le plus fiable. Avec une ristourne de cœur, il lui permet d’obtenir des informations parfois très précieuses.